Tombé dans la Garonne (24/05/10), un chevreuil a été sauvé de la noyade par les pompiers. Il est aujourd’hui en parfaite santé. La Fondation 30 Millions d’Amis a pris de ses nouvelles auprès de l’ENV de Toulouse où il est actuellement en convalescence.

En ce week-end de Pentecôte, les promeneurs ont assisté à un sauvetage spectaculaire en plein centre de Toulouse : un chevreuil, tombé dans la Garonne, a été secouru par les sapeurs-pompiers de la Ville Rose. Cette histoire peu banale, relatée dans La Dépêche du Midi (26/05/10), s’est heureusement bien terminée.


Frédérique Morcel est la seule personne qui peut approcher l'animal

En état de choc :

Conduit à l’Ecole Nationale Vétérinaire (ENV) de Toulouse, dotée d’un service d’urgence, le cervidé est à présent entre les mains du personnel de la Clinique des NAC, des oiseaux, de la faune sauvage et du gibier. « Il était en état de choc, mais ne présentait ni plaie, ni fracture à son arrivée », témoigne Dominique Béchu, responsable de la communication de l’Ecole vétérinaire. Placé dans un box sécurisé, il a été pris en charge par Frédérique Morcel, chargée de consultation. « C’est la seule personne qui est autorisée à avoir des contacts avec lui, afin de limiter au maximum l’imprégnation humaine. Il doit rester sauvage, précise Dominique Béchu. Il mange très bien, et vole la vedette à tous les autres animaux !» Très farouche, ce mâle âgé d’un peu plus d’un an va bientôt retrouver son territoire, même si aucune date n’est encore arrêtée : « Nous attendons la décision de l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage) avec impatience, car sa place est dans la forêt et il ne faut pas qu’il s’habitue à la présence des humains » stipule la jeune femme.

Pris de panique :

L’animal avait été aperçu au niveau du quai de Tounis par des badauds qui avaient immédiatement donné l’alerte. Après s’être réfugié sur l’îlot Saint-Michel, il s’était de nouveau jeté à l’eau, pris de panique en voyant les pompiers se diriger vers lui. Deux embarcations et quatre plongeurs auront été nécessaires afin de secourir le jeune imprudent, hissé par les bois sur l’un des bateaux. Une opération facilitée par le poids relativement faible de l’animal.

Actualité du 27/05/10

Bonne nouvelle ! & bravo aux pompiers et à la fondation !